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Un peu d’histoire
L’ULM a une histoire relativement récente. Tout a commencé avec une aile dont la forme rappelait étrangement celle du delta.Alors que les premiers aéronefs sont apparus au début du vingtième siècle, l’aile delta a été inventé par Francis Rogallo, un américain, dès 1936.
Quelques années plus tard, à la fin des années soixante, l’aile delta fut adoptée par les sportifs, comme le skieur nautique français Bernard Danis.
Puis le véritable "deltaplane" a été construit sous sa forme actuelle en 1972, suivi dès 1973 par le premier deltaplane motorisé, le "cri-cri" français dont les moteurs furent empruntés à des tronçonneuses.
Enfants de cette mouvance créatrice, les premiers ULM construits étaient logiquement pendulaires, à l’image du MOTODELTA de Jean-Marc Geiser dont le premier vol eut lieu en 1975.
Par la suite d’autres machines ont vu le jour, basées sur le même principe. Le monde de l’ULM s’est énormément développé au cours des années 80, conquérant des milliers d’adeptes. De nombreux clubs ont été créés, accroissant la demande et tirant vers le haut le marché de l’aviation légère.
Les ULM ressemblent de plus en plus à des avions "miniatures", ce sont les ULM multi-axes de Classe 3.
Cette tendance récente qui tranche avec l’esprit original du vol libre, convient mieux à une population appréciant le confort d’un vol type avion, tout en conservant un esprit pionnier de découverte de l’environnement.
Un peu de technique :
Ces drôles de machines qui passent au dessus de vos têtes vous paraissent bien insolites, et font l’objet de conversations souvent très "débridées".
Ce phénomène procède de la rencontre d’un mode de vie lié à une civilisation de loisirs et de libération, avec une volonté administrative de "déréglementation".
Les ULM sont les premiers aéronefs pour lesquels un grand libéralisme est accordé officiellement. Les ULM sont désormais fabriqués à l’aide de matériaux de qualité aéronautique.
La structure des ULM dits ’classiques’ (classes 2 et 3) fait appel en grande partie à l’emploi de tubes en alliage d’aluminium assemblés par visserie. La rigidité des structures est réalisée par un haubanage, la voilure assemblée par couture est tendue sur ces structures.
Les matériaux synthétiques ou matériaux composites (Fibres de carbone) sont de plus en plus utilisés sur ces machines de performance.
CLASSE 1
paramoteurs Un ULM paramoteur est un aérostat sustenté par une voilure souple de type parapente.
CLASSE 2
pendulaires Dont le pilotage est assuré par le déplacement du centre de gravité. Ces appareils sont restés fidèles à leurs origines pour ce qui est de leur façon de se piloter comme le Delta-plane dont ils descendent, ils se manœuvrent à l’aide d’un "Trapèze". La masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour les monoplaces et à 450 kg pour les biplaces.
Ces masses peuvent être augmentées de 5% dans le cas ou l’U.L.M. est équipé d’un parachute de secours ou de flotteurs, la vitesse de décrochage est inférieure ou égale à 65 km/h ou la charge alaire à la masse maximale est inférieure à 30kg/m2
CLASSE 3 multi-axes.
Le pilotage de ce type d’appareil se rapproche de celui d’un avion. Le déplacement s’effectue sur deux axes (lacet et tangage) ou trois axes (lacet, tangage, roulis) à l’aide de gouvernes aérodynamiques.
La masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour les monoplaces et à 450 kg pour les biplaces.
Ces masses peuvent être augmentées de 5% dans le cas ou l’U.L.M. est équipé d’un parachute de secours ou de flotteurs, la vitesse de décrochage est inférieure ou égale à 65km/h ou la charge alaire à la masse maximale est inférieure à 30kg/m2
CLASSE 4
autogires dérivés du vol d’hélicoptère, l’autogire en adopte les formes du vol par une "voilure tournante", mais toujours propulsé par une motorisation de type ULM..
CLASSE 5 aérostats .
Cette classe à l’état expérimental, permet de propulser des aérostats légers, soit gonflés à l’hélium, soit à l’air chaud. Les volumes des enveloppes et la puissance des motorisations sont réglementés.
(Source : Bartair)