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Un peu d’histoire
Le saut à l’élastique est la version moderne des sauts initiatiques pratiqués dans l’île de la Pentecôte dans l’archipel de Vanuatu au cœur du Pacifique.
Les indigènes de Vanuatu se lançaient dans le vide à partir de tours de bois de 25 mètres de hauteur, retenus par une simple liane nouée autour des chevilles.
Ce rite initiatique appelé Gaul ou Nago permettait aux jeunes garçons de passer à l’âge adulte.
Il s’agissait également d’une épreuve pour acquérir le statut de guerrier. Il semblerait que ces pratiques soit toujours pratiquées.
Dans les années 70, de respectables étudiants un peu "fêlés" sautent d’un pont sur la Tamise retenus par ... des élastiques.
Plus sérieusement, au début des année 80, un néo-zélandais, A. J. Hackett remplace la liane par du latex et la tour par un pont : le saut à l’élastique ou "Benji" est né. Les premiers essais ont lieu en Nouvelle-Zélande et en 1987, c’est du Pont de la Caille (hauteur 147 mètres) près de Annecy que sera effectué le premier saut sur sol français.
Dès lors, de nombreux amateurs font leurs expériences de manière plus ou moins sérieuse, et non sans dégâts puisqu’il aura fallu 3 accidents mortels pour que de juillet à septembre 1989 cette activité soit interdite en France.
Les organisations les plus sérieuses élaborèrent alors, en collaboration avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports une réglementation qui est d’ailleurs toujours en vigueur.
Aujourd’hui, le "Benji" s’est démocratisé un peu partout dans le monde, mais la France reste le pays précurseur de cette activité.
Des sauts sont proposés depuis n’importe quel site, pourvu qu’il y ait du vide dessous : pont, grue, montgolfière, hélicoptère, etc.
En Suisse, aucune réglementation n’existe, il faut donc savoir à qui l’on a affaire avant de s’engager dans cette magnifique expérience.
Saut à l’élastique
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