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L’histoire du Kung fu
L’origine des arts martiaux chinois est criblée de légendes, chaque style ayant souvent développé sa propre légende.
Ces légendes ne sont pas à prendre pour des « réalités historiques » mais comme les transpositions métaphoriques, dans des symbolismes spécifiques à la Chine, du mythe des origines et du mythe du surhomme.
Selon la lègende, du monastère de Shaolin, les wushu qui y sont pratiqués auraient étés importés d’Inde par boddhidarma (Damo pour les Chinois, Daruma pour les Japonais), ils sont donc par essence bouddhistes.
Les arts internes sont quant à eux taoistes, il s’agit probablement d’une adaptation bien plus tardive des arts martiaux bouddhiste à la philosophie taoïste.
Le wushu a été exporté au gré des invasions ou des diaspora Chinoises vers la Corée, le Viêt Nam (occupé pendant 6 siècles par les Chinois), les Philippines, la Malaisie, le Japon, via l’île d’Okinawa, qui fut longtemps chinoise.
Au Japon, différents styles de karate-dō (kong shou dao en chinois, voie de la main nue), ou le kobudo, dérivent des styles chinois.
En Orient, l’art martial chinois n’est pas seulement perçu comme une boxe, mais aussi une philosophie, une manière d’être et de penser, une médecine (notamment via le qi gong), une profession et même une religion.
Il est vrai que les différents styles se sont construits en empruntant aux religions leurs concepts, leurs pratiques et leurs cosmologies.
Source Wikipédia