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Différents types de pratique du ski nautique
Le bi-ski
Ce type de ski se pratique avec deux skis indépendants, et est généralement conseillé aux débutants pour sa facilité. La plus grande surface obtenue avec les 2 skis (en comparaison à celle d’un monoski), procure au skieur plus de portance et lui permet de sortir de l’eau plus facilement. Les jeunes débutants (dès l’âge de 4-5 ans) peuvent aussi s’initier à la pratique du ski nautique en utilisant une version adaptée des bi-skis, qui seront à l’occasion liés entre eux et lestés a l’arrière pour accroitre la stabilité des skis sous l’eau.
En bi-ski, la vitesse du bateau est adaptée au gabarit du skieur, et se situe généralement entre 15 km/h (très jeunes skieurs) et 40 km/h. Contrairement à une croyance répandue, la vitesse du bateau n’augmente pas forcement proportionellement au niveau du skieur, mais ce dernier cherchera plutôt ici à se tourner vers d’autres disciplines, tel que le slalom ou les figures.
Le slalom
Slalomeur effectuant son virage
Le slalom est l’une des 3 épreuves de ski classique, avec les figures et le saut. en slalom, le compétiteur skie sur un seul ski, dit "monoski" ou "monoslalom", et doit contourner par l’extérieur 6 bouées (3 de part et d’autre du bateau) pendant que le bateau suit une ligne droite au centre d’un chenal.
La compétition commence à 34 km/h (37km/h pour la catégorie open) et progresse par palier de 3 km/h : 37, 40, 43, 46, 49, 52, 55 puis 58 km/h. Pour certaines catégories, notamment chez les femmes ou les cadets, la vitesse maximale est adaptée au gabarit du competiteur et limitée à 55 km/h.
Après avoir effectué avec succès le passage à vitesse maximum, la corde est raccourcie par paliers successifs (raccourcissement souvent désigné en langue anglaise par "X off" où X correspond à la longueur de corde qui a été enlevée).
Les bouées se situant toujours à la même distance du chenal dans lequel passe le bateau, il devient de plus en plus difficile pour le skieur d’atteindre ces bouées. À moins de 11,25m, la corde est plus courte que la distance du chenal aux bouées et le skieur se doit de compléter la distance à l’aide de son corps, en se couchant sur l’eau.
Le saut
Le saut est une discipline consistant à executer le saut le plus long possible à l’aide d’un tremplin (ou rampe). Le sauteur réalise son saut sur deux longs skis, généralement autour de 110-120% de sa taille, munis de dérives longues d’une vingtaine de centimètres mais peu profondes pour pouvoir supporter le poids du skieur sur le tremplin et ne pas le désequilibrer.
Le skieur est tiré à l’arrière d’un bateau à une vitesse préalablement fixée et limitée à 57 km/h pour les hommes (54 km/h pour les femmes). Le tremplin, d’une longueur de 6,80 m, est élevé selon la volonté du sauteur à 1,50 m, 1,65 m ou 1,80 m.
Afin de sauter le plus loin possible, le skieur va prendre de la vitesse en effectuant des coupes (trajectoires diagonales à l’axe du bateau), qui seront accompagnées par un contre du bateau.
En effet, la puissance du skieur lors de ces coupes peut ralentir la vitesse de traction de près de 5 km/h pour les skieurs de haut-niveau. Adoptant en l’air une position comparable à celle des sauteurs à ski, le skieur va effectuer son saut et surtout continuer à skier après sa réception pour que le saut soit homologué.
Certains skieurs peuvent aller jusqu’à 70 m - le record du monde masculin est actuellement détenu par l’Américain Freddy Krueger (surnommé, "Le Cauchemar" à cause d’un homonyme bien connu du film d’épouvante) avec un saut de 73 m, le record féminin étant celui de Elena Milakova, à 56,6 m.
Les figures
Figuriste réalisant un "backflip"
3ème discipline du ski classique, les figures consistent à accumuler durant 2 parcours de 20 secondes le plus de points possibles, points étant attribués selon un barême lié à la difficulté de la figure réalisée.
Le figuriste utilise un (deux pour les débutants) ski plus large et plus court que les skis classiques, ayant la particularité de ne pas avoir de dérive. Les figures sont réalisées en "main-en-main", c’est-à-dire avec le palonnier dans les mains, ou "corde au pied", qui nécessite un palonnier adapté.
Cette discipline technique et spectaculaire a été longtemps dominée par le Français Patrice Martin. Le record du monde de figures est aujourd’hui détenu par un autre Français, Nicolas Le Forestier, et pour les femmes par l’Américaine Mandy Nightingale.
Messages du forum
9 mars 2019, 11:42, par Dechavanne
Ou puis-je pratiquer le ski nautique à Marseille ?