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Danse contemporaine
La danse aujourd’hui nommée danse contemporaine naît en Europe et aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale. Elle fait suite à la danse moderne et débute, pour certains, avec les courants postmodernistes.
Si tout art est « contemporain », donc actuel, pour celui qui le vit à son époque, l’expression a recouvert différentes techniques et esthétiques apparues au cours du xxe siècle, et on s’accorde aujourd’hui à en limiter le concept à des chorégraphes et à des œuvres qui relèvent du champ de la danse moderne et de ses prolongements. Ce que la France appelait au début la « nouvelle danse » ou la « jeune danse » est devenue, à mesure de son affirmation, la danse contemporaine.
Résultant d’abord d’une volonté de se démarquer des générations antérieures, les danseurs contemporains se sont emparés du concept et se le sont approprié, reconnaissant tacitement entre eux une manière identique d’aborder les problématiques du mouvement et du corps.
Contrairement à la musique contemporaine qui reconnaît comme « contemporaine » toute œuvre écrite au cours des 50 dernières années, la danse contemporaine n’a pas de limites temporelles aussi précises et ne se reconnaît comme telle qu’à travers les créateurs qui s’en revendiquent : elle est avant tout affaire de génération et ouvre sur une volonté de se nommer, de se reconnaître entre pairs. Elle n’a, a priori, que faire des courants esthétiques et se désigne elle-même tantôt selon les filiations, tantôt selon les ruptures, toujours ou presque en fonction d’une attitude commune devant l’histoire : emprunter les techniques aux courants modernes ou classiques, les actualiser ou les détourner, les métisser de théâtre, de littérature, d’architecture, d’arts plastiques, de cirque et d’autres disciplines artistiques allant depuis le milieu des années 1990 jusqu’à les substituer à la danse pure avec le mouvement dit de la non-danse.